Ramener le vivant au milieu des vignes, la pensée unique prône les grands moyens : plantation d’arbres, de haies, création de mares, installation de nichoirs …L’intention est bonne mais plutôt coûteuse : on dépasserait largement les 1000€/ha. Mais il peut y avoir des gestes plus simples.
Car si on dit que le diable se cache dans les détails, les bonnes pratiques peuvent aussi s’y réfugier : « les murs érigés par l’homme pour de multiples fonctions pratiques plaisent aussi à la nature comme habitat précieux pour de nombreux organismes. Ils abritent toutes sortes d’animaux, plantes et champignons. »

Et qui vient donner un sérieux coup de main au vigneron dans sa lutte contre les diptères, coléoptères, hémiptères, lépidoptères et autres insectes ravageurs de la vigne.
Sans parler des mollusques, des reptiles et des oiseaux. Tous dépendent de la présence de fissures, cavités et anfractuosités, soit exposées à la pierre soit au contraire à l’abri. Tout un écosystème dont la disparition peut faire bien des vagues…

Ce livre donne les recettes pour préserver les murs : quels sont les matériaux et techniques de construction qui favorisent la biodiversité ?
Quels facteurs régissent l’écosystème d’un mur ?
Comment entretenir un mur pour garantir sa pérennité tout en préservant ses habitants ?
Qui se cache dans les interstices ?
Pourquoi est-il déconseillé de nettoyer les mousses et les lichens ?
Comment évaluer l’intérêt biologique d’un mur ?
Préserver ses murets, ne pas les restaurer n’importe comment et surtout ne pas les peindre : une piste pour préserver la biodiversité « à pas cher » partout où vous avez des murs !
François
Des murs vivants par Hélène Burgisser aux Editions Rossolis
En vente :
-chez Biotope en France
– sur la boutique en ligne de l’éditeur en Suisse
Image à la Une : ©Rossolis, Illustrations de Hélène Burgisser, photo Huppe : Jacques Gilliéron
