ça bouchonne sur l’Indien
Le 6 décembre 2024, Antoine a ainsi célébré le passage du Cap de Bonne- Espérance en dégustant « au goulot » quelques gorgées de son vin favori et en concluant c’est bon, mais c’est bon !!!. Une dégustation insolite, authentique, totalement décomplexée et -au passage- une véritable déclaration d’amour à la Bourgogne.
Une occasion dont n’a pas manqué de s’emparer le BIVB (Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne) Antoine a dégusté un vin exceptionnel de façon totalement inattendue, sans chichi, en ne conservant que l’essentiel : l’intense plaisir gustatif ! Grâce à lui, les vins de Bourgogne ont voyagé au bout du monde…
L’histoire ne nous dit pas ce qu’il est advenu des 3 autres bouteilles mais on a envie de croire qu’elles ont subi le même sort, même si l’une d’elles aurait mérité d’être débouchée avant l’heure pour célébrer la réparation désespérée du rail de sa grand voile en pleine course !
de mères en filles
Deux mois plus tard -on ne chôme pas- L’histoire continue au coeur de la France terrienne ! Le domaine Georges Mugneret-Gibourg a souhaité faire revivre à Antoine Cornic et Céline son épouse, la dégustation de ce Ruchottes-Chambertin Grand Cru mais, cette fois, dans des conditions moins agitées.
Ce domaine transmis de mères en filles, possède des parcelles en Côtes de Nuit, Clos Vougeot Grand Cru, Nuits-Saint-Georges 1er cru, Ruchottes Chambertin Grand Cru, Chambolle-Musigny 1er cru…Excusez du peu !
Avec un peu plus de 8 hectares et 9 appellations différentes, le Domaine produit entre 20 000 et 30 000 bouteilles en fonction des caprices de dame nature.
Issue d’une des plus petites appellations de la Côte de Nuits, L’AOC Ruchottes-Chambertin est située sur la commune de Gevrey-Chambertin et couvre seulement 3,3 hectares (environ 13 600 bouteilles). Le vignoble se situe à la sortie de la réserve naturelle nationale de la Combe Lavaux. Il est planté sur un sol maigre et très caillouteux avec des roches affleurantes.
L’accord terre-mer
C’est sur cette parcelle de 0,64 hectare, au coeur des vignes qu’Antoine Cornic a pu revivre cet instant de bonheur en compagnie des vigneronnes qu’il avait eu l’occasion de rencontrer dans son ancienne vie de de restaurateur et avec lesquelles il avait tissé des liens d’amitié autour de leurs vins.
A cette occasion, Jonathan Belhassein, sommelier aguerri, a tenté d’ouvrir la bouteille à la façon d’Antoine Cornic (avec le couteau d’Antoine et ses dents) mais en vain : cette manipulation délicate restera donc dans les annales des dégustations insolites.
Mais le plaisir de la dégustation était intact : les émotions, en pleine terre cette fois, parait-il étaient palpables…
On retiendra surtout qu’Antoine Cornic a donné de ce vin prestigieux l’idée d’un vin accessible, joyeux, vivant qui se boit sans verre à cristal et sans cérémonial.
Un exemple de partenariat astucieux et un joli coup de communication original et bien mené : Comme on n’entre pas dans le champ du sponsoring, juste une histoire d’amitié sans contrepartie, ce coup de projecteur ne tombe pas sous le coup de la loi Evin…
Bien vu les filles !
François
Image à la Une : crédit Human Immobilier