La colline de Chaume a des accents d’éternité, surtout son versant sud.
L’arrivée au hameau de Chaume, tout blotti au milieu de ces vignes cultivées en bio, ondoyantes, herbeuses et palissées haut, vous coupe le souffle par sa beauté.
Le début de semaine avait été difficile avec ses pluies abondantes ; le temps sec et frais, timidement ensoleillé du jour a rassuré David Grellier, œnologue et responsable de l’exploitation du Château de Belle-Rive propriété d’ Alain Château.
La vendange des chenins botrytisés peut reprendre. Comme cela se passe depuis mille années sur ces mêmes coteaux.
Je conseille aux randonneurs la ballade qui emprunte l’ancienne voie ferrée du Petit Anjou le long du Layon, rivière de la sérénité. Là, lièvres et chevreuils abondent et se goinfrent sans gêne de bourgeons de vigne au printemps, me dit-on ; ensuite vous remontez au logis en arpentant une belle parcelle pentue.
En chemina
Les américains de Miami raffolent du Chaume 2005 et avec la baisse de l’euro, je suis prêt à prendre le pari qu’ils vont rafler la mise !
Petit tour à la cuverie, dont l’inox brille de gouttelettes de réfrigération.

La fin d’après-midi est radieuse. C’est l’heure pour nous de quitter Belle-Rive avec regrets. La prochaine fois, je passerai une nuit à Chaume, chez Patrick et Jocelyne Fleury qui ont aménagé avec un goût exquis les Treilles de Chaume en chambres d’hôtes.
Jean-Philippe